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Balzanes trois, cheval de roi !
Balzanes trois, cheval de roi !
  • Cheval mon cher souci ! Le blog de la cavalière qui avait très peur de faire du saut d'obstacle et qui finit par y prendre goût ! On saute, on dresse, on fait les andouilles dans la nature. Avec mon petit Prince alias le Pouic et Pinogris alias gros Noup',
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Balzanes trois, cheval de roi !
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24 janvier 2005

Avec panache !

pferd31Une balade, rien de mieux pour vous mettre un Pouic et les idées en place. Tranquille, au pas, un peu de trot, un zeste de galop... la mayonnaise prend toujours avec le loubard ! Qui n'hésite pas à me faire partager - parfois douloureusement - ses états d'âmes. " Ohhhhhhhh, le gros sac, là, mais c'est horrible ! " Dommage quand cette petite réflexion équine prend corps alors que nous galopons gaiement sur les chemins de la verte Meuse. Arrêt Jolly Jumper, sliding stop diraient nos compères cow-boys. Séparation de corps. " Aïe, t'es con le choual ! "

En ce beau jour de janvier 2005, pas question de telles mésaventures, assez rares du reste... car je n'ai pas l'âme d'une kamikaze. Enfin, en général. Car là, la promenade se révèle prometteuse. Quelques petits renards assoupis, de bondissants chevreuils, quelques oiseaux frigorifiés. Et Manue sur le dos de son Pouic, avec un joli bonnet breton pour protéger ses oreilles ô combien fragiles.

Prince est sage, comme toujours, et la boucle s'effectue sans anicroche. P'tit copain descend vaillamment la forêt vallonnée et ne s'en laisse pas compter. Du coup, lorsqu'à une centaine de mètres des écuries nous tombons sur deux gros arbres dont les troncs barrent la route, nous hésitons à faire demi-tour. Et, funeste idée, ne le faisons pas. J'approche le loubard sauteur de l'obstacle, au pas, pour constater la largeur et la hauteur de l'importun. Ca, j'ai déjà sauté lors d'un cross, alors pour une fois dans ma vie, je ne vais pas jouer les trouillardes. Et je décide de galopper vers le fatum ! Mais l'obstacle est perfide et ne se laisse pas si facilement maîtriser. Lors du plâner, je sens que ma monture éprouve des difficultés, se prend les sabots dans le second tronc. Nous basculons tous les deux. Lui sur la tête, moi sur l'épaule droite. Panache ! Il rentrera tranquillement aux écuries se faire soigner. Pour ma part, je bénis le ciel d'avoir pris mon portable ce jour-là ! Il m'aura épargné une attente plus longue, car j'ai perdu connaissance durant quelques minutes et mon bras droit est en carafe. J'ai échappé de peu à l'opération. Et Prince s'en est aussi bien tiré.

Sacré p'tit Prince ! Nous ne mourrons pas ensemble.

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