Vroum vroum...
Elle est souvent sale mais correctement entretenue. Elle pue à l'intérieur, mais son air n'est pas vicié. Elle, c'est la voiture de la cavalière ou du cavalier. Un véhicule à choix multiples : frime pour les uns, utilitaire pour les autres, 3615 code super confort pour les troisièmes.
Ce qui est certain, c'est qu'une bonne partie des équitants dispose d'un objet fort utile, mais fort repoussant pour le commun des mortels. Je dispose jusqu'en mars d'une bien jolie auto... Et pourtant, mon mari s'autorise à traiter ma belle Titine de pré-poubelle ! Lèse-majesté !
Moi, j'appelle ça une sellerie, mais le parfum équin qu'exhale mes vieilles couvertures et le tapis du jour se révèle bien souvent incommodant pour les partisans de la grande ville aux délicieuses effluves gazoilées.
Que voulez-vous, la voiture du chasseur sent le bon gros toutou mouillé, celle de l'apiculteur embaume le miel et la cire, le char des footeux... la bonne sueur de mecs gluants*. Le " truc " du chevaleux pue le cheval. Qu'y peut-on ? Pas grand chose. Ah, si ! Le sapin magique ! Euh, finalement, on va peut-être s'aromatiser au Pouic !
* (s'il n'y avait pas de douche à proximité). Voici ici une illustration du principe de précaution. Je ne tiens pas à me faire attaquer par un groupe de footeux en folie...