La fooooooooooolle !

Aujourd'hui, le temps est au beau fixe ! Une merveille, le sable de la carrière souple, pas trop de vent. Je bosse donc tranquillement le sieur Pouic qui, ce matin, se trouve dans de bonnes dispositions. Je crois même que nous arrivons à faire de jolies épaules en dedans, ou plutôt en avant à main gauche. Plus dur à main droite.

Arrivent alors Nicolas sur son cheval, suivi de trois cavalières sortant en 4e catégorie. Je continue mon boulot pendant que tout ce petit monde détend sa haquenée personnelle. Puis les voilà tous partis à faire un petit parcours tout mignon que je reluque avec les yeux de l'amour depuis mon arrivée dans la carrière. Je galope. " Il est bien là, ton cheval ", me glisse Nicolas.

Tout ce petit monde passé, que se passe-t-il dans ma tête ??? Je m'entends dire... " ça fait envie ", en passant près de Nicolas. " Ben alors vas-y ! " " Euh, tu crois ? " " Je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu sauter, essaye ! " Chiche ! Je raccourcis mes étrivières de deux trous, et nous voilà partis avec Pouic en direction du petit croisillon au premier plan sur la photo. Notre mission, le prendre en travers car devant, il y a la ligne. Et évidemment, Prince s'arrête devant la chose ! " C'est pas grave, laisse-le regarder, ne l'autorise pas à passer à côté, fais demi-tour et reviens ! " J'exécute, Prince saute. " Reviens une fois ! " Zou ! Pouic est lancé. J'obtiens le sésame pour aller sauter un petit droit, un peu plus loin. Evidemment... Prince s'arrête ! Je le laisse renifler un coup, et zou, c'est reparti ! Il est bien mon bonhomme, il saute, Nicolas me demande de ne pas varier ma position d'un iota, d'attendre, car Prince allonge toujours la foulée dès qu'il voit les barres. Du coup, me voilà partie ensuite sur un petit oxer que monsieur saute sans barguigner. Et maintenant ? " La ligne ! La barre d'appel, une foulée, le croisillon, une foulée, le droit, deux foulées, l'autre droit. Génial, ça passe  tout seul ! Nous revenons une fois dessus. " Eh mon Prince, ça fait du bien de sauter un peu, hein ! "