Il paraît que les bonnets, c'est joli !
Jour numéro deux du stage. Oh, il faut absolument que je trouve un bonnet anti-mouche pour ma pauvre Kalinka qui ne les supporte pas. Bon, j'ai trouvé celui-ci... Euh... il est carrément poilant. La jument va-t-elle vraiment pouvoir se décontracter sous une Quiche qui se gondole comme une baleine ?
Nous partons dans la grande carrière de CSO. Un truc immense où il y a de la place et où je trouve toujours le moyen de me demander où je vais passer...
Avant, nous avons bien sûr fait une séance à pied. Avons scruté sous toutes ses coutures un pauvre petit squelette articulé en plastique qui ne nous a rien fait. Commençons à découvrir que certes, le cheval a des muscles qu'à la longue, nous connaissons un peu, mais que nous aussi, nous en avons !! La découverte de l'année pour le cavalier qui connaît mieux le corps de sa monture que le sien ! Vite, vite, apprenons à nous servir de cette musculature profonde dont nous nous servons peu au détriments de nos muscles supérieurs qui s'en prennent plein la figure pour pas un rond !
Etirons, étirons-donc tout cela ! Puis allons étirer notre copain le cheval !
La séance du matin est consacrée à cet exercice, justement. En cercle, nous demandons à notre cheval de descendre, descendre, descendre. Et nous, nous nous installons bien sur nos deux ischions, nous redressons bien, arrêtons de regarder l'encolure du copain ou de la copine, effet assuré. Kalinka s'étire des deux côtés. Au pas, au trot, puis au galop. Les chevaux trouvent leur confort dans cette posture. " Ce travail, c'est le bas et rond, un préalable à tout travail quand vous montez un cheval afin qu'il s'étire bien ", indique Véronique. Un quart d'heure de ces étirements avant de débuter tout travail nous sont préconisés. Tout le monde s'étire, chevaux et cavaliers. C'est chouette. Et là, cela va durer toute la séance pour que nous puissions avoir le temps d'emmagasiner un maximum de sensations. Quand ça va. Quand ça va moins bien. La respiration, son action sur le cheval. L'équilibre. La tête... alouette !
Nous ressortons rincés mais heureux. L'après-midi, nous sauterons. Hihi, ça va être drôle !