On allonge maintenant
Tout de suite, la suite comme on dit sur un programme d'une télé éminemment parisienne...
Il va falloir que mémère mette son Pinot au galop. Et moi, ça, je le fais très, mais très très mal. Me collant une pression à la biiiiiiiiiiip. En général, Pinot me le rend bien en courant comme un personnage de Tex Avery... Je préfère prévenir parce qu'être ridicule, oui, mais indiquer qu'on le sait, encore plus ouiiii !!!
Du coup, je m'applique en disant tout haut " je suis un gros chamallow " et Pinot part au galop. C'est loin d'être parfait mais c'est beaucoup moins catastrophique qu'à l'habitude !
Nous voici donc au galop. Regarde au loin, grande Quiche, monte ton galop et arrête de rêvasser, c'est pas bon pour ce que tu as.
En cercle bonne troupe. " Lorsque tu sens que le cheval est bien, tu allonges quelques foulées puis tu reprends ", me demande Kathy. Normalement, ça, on sait faire. Bien sûr, mémère est pleine d'imperfection dans ses demandes mais "ma" chouette instructrice n'a pas l'air de me dire que cela est trop mal. Se contenter de peu, dit-on dans le monde des cavaliers. Ça marche aussi pour moi... même s'il va falloir un jour que j'accepte de " monter en puissance " (pas monter le cheval en puissance, hein, progresser ! Ouh là, allez pas croire des trucs, dites-donc !)
Donc Pinot galope. A droite, je le trouve chouette chouette chouette. C'est sa main. A gauche, nous ne sommes apparemment pas si catastrophiques que cela. Oh, on va pas la faire demain la Reprise libre en musique mais au moins, je me fais plaisir.
J'avoue ne pas me souvenir si Kathy m'a demandé ensuite de transitionner rapidement galop-trot-galop-trot-galop. Je crois que oui et il me semble que cela serait logique si je réfléchis bien. En plus, c'est un exercice qui me demande beaucoup de concentration... ce truc magique qui me fait si facilement défaut même si depuis que je travaille avec Nicolas, c'est déjà beaucoup mieux ! " Manue, tais-toi, tu te déconcentres et tu déconcentres ton cheval ", qu'il me dit tout le temps !
En tout cas, depuis le coup de la bâche qui fait sauter les bouchons de Pinot, monsieur a compris. Lui au moins, il est concentré. Enfin... plus que moi.