La crinière du Pouic
Vous savez quoi, je suis une guerrière, une tueuse, une attaqueuse de Pouics ! " Ce n'est rien, je n'ai rien senti ", m'a gentiment indiqué Prince, mais quand même, il a dû se demander quelle mouche pouvait bien me piquer en plein mois de décembre... après la tonte, le dentiste et avant l'ostéo dans une semaine... me voilà qui entreprend l'encolure de mon grignoteur sur pattes... AU COUTEAU SUISSE ! " Oui madame, oui monsieur, l'aut' folle est arrivée toute lame dehors et s'est jetée sur ma crinière ! " Mais comment chose aussi terrible est-elle possible ?
Vous allez rire, j'ai paumé mon peigne. Et j'avais décidé qu'en ce beau jour de décembre, je " finissais " Pouic en lui désépaississant la crinière. Oui mais sans peigne, me voilà bien marie... Que nenni dit le cheval, car le cheval nennit*, j'ai... un couteau suisse. Et me voilà en train de me servir dudit ustensile pour que mon Pouic arrête de se prendre pour un entier ibérique. " Ben quoi, t'aimes pas quand je joue des castagnettes fillette ? " " Euh, c'est pas pour te vexer Pouicou, mais vraiment, t'as pas le style ! " Et zou, crinière vole... Eh bien mesdames et messieurs, le couteau suisse, c'est hachement bien pour faire une crinière. Mieux que les ciseaux dont le rendu m'est trop industriel, mieux que le peigne car ça coupe un peu... Et puis c'est rapide ! Alors pour désépaissir vos saucisses, pensez couteau suisse !!! (Et là, je me dis que je ne ferai jamais une bonne publicitaire, moi !
* Pierre Desproges