Mémère redécouvre les joies des stages...

7 janvier 2007

Ben voilà, c'est reparti pour un tour ! Profitant d'un stage d'une journée, la grande décide de perfectionner ses modestes connaissances équestres. C'est aussi ça la vie de club, et c'est bien chouette.

La vieille se retrouve donc au milieu de gentilles cavalières bien plus habiles et plus jeune qu'elle. Mais qu'à cela ne tienne, elle n'est pas là pour faire la belle. D'ailleurs, ce qu'elle montre n'est pas bien beau !

Pour la première reprise de dressage, me voilà embarquée sur Pouic. Pour une heure de souffrances intenses ! Et je commets une grosse bourde, demandant si cela a de l'intérêt de mettre la bride. Ben oui, une reprise de dressage, pourquoi pas, hein ?

Sauf que, après avoir préparé le Pouic et alors que je l'emmène au manège... " et oubliez vos étriers !! " Arg, Sébastien a décidé de nous faire faire du cuir ! Me voilà en bride, sans pédale... avec un Pouic qui rétive, refuse tout exercice. Doubler en A au trot, passage au pas entre deux plots, de nouveau au trot. Puis le même exercice avec doubler au trot, galop entre les deux plots, au trot. Ben im-po-ssibleuuhh ! Après une heure de trot sans pédale, je ne suis plus qu'une flaque, une montagne de douleur... Je marche en crabe et je dois seller vitement Kailila pour la deuxième reprise de dressage.

Au menu, cession à la jambe. La moins difficile, le long du mur, 30° par rapport au pare-botte. Et la Manue fait un gros, gros dodo... difficile de conserver l'activité, l'inclinaison... une flaque que je vous dis !! Heureusement que la pause miam arrive ! Enfin... pas avant d'avoir balayé l'écurie. Ouh que je suis vieille, je suis douleur, je suis souffrance... je mange ma tarte, et zou, c'est reparti pour l'après-midi. Obstacle cette fois-ci. Sur la grande carrière blanche. J'hérite d'une grande gigue répondant au nom de Leckébec. 1,72m, me demande comment je vais réussir à escalader la bête, moi ! Le léviathan est doté pour l'occasion d'un mors releveur nanti de ses deux paires de rênes. " Pour qu'il ne t'embête pas ", précise Nicolas qui va assurer le cours. Leckébec a effectivement une sérieuse tendance à peser lourd, très lourd sur la main. Mais là, il est plutôt sympa le grand. Et me franchit une petite ligne à trois obstacles sans m'ennuyer. Et moi, j'y prends un certain plaisir !! D'ailleurs, dès que je peux, j'y retourne. Une ardeur retrouvée qui fait rire Nicolas (n'oublions pas que ma première incursion au club fut pour suivre des reprises particulières à l'obstacle car j'avais peur).

Après la ligne, le parcours. Je retrouve la douce Kailila qui sait si bien me rassurer. Mais que j'ai du mal à canaliser, madame me prenant la main ! Nous effectuons une à une plusieurs lignes. Deux droits, un oxer, un double un oxer. Puis, c'est parti pour l'enchaînement. Evidemment, il y en a une qui se trompe, C'EST MANUUUUUUUUUUUUE !!! Oh bé hein, bon, j'ai pas l'habitude d'abord ! En fait, le parcours est super simple, un droit, tout le monde à gauche, la ligne deux droits oxer, puis direction la ligne double oxer, et zou, tout le monde à droite pour une ligne à deux droits quatre foulées. Pas la mer, hein ! Sauf que moi, je me plante et me dirige vers un oxer, juste à gauche du droit. Et moi de demander " z'êtes sûrs que c'est celui-là parce que le virage à gauche, il va être sacrément serré ! " Ben oui, fallait prendre le droit à droite !!! Enfin, je retourne, je vire de bord, à gauche, la ligne, youpi !! Et là... je m'endors, attention, jument en roue libre, pataclop, pataclop, elle prend son grand galop de charge et me retape une foulée alors que je crois qu'elle va sauter, nous passons l'obstacle, puis la deuxième partie du double. La classe non ? Enfin, la classe internationale sur les oreilles du cheval !! Même pas peur, même pas tombée la grande. Mais bon, je refais la ligne dans de meilleures conditions et je finis le parcours. Youpi, youpi, youpi !! Et après ça... ben trois jours en crabe ! Vous savez, les gros qu'on appelle les dormeurs, les gros tourteaux tout fatigués !