Couic, dit le Pouic !
Je sais, ce n'est pas beau de se moquer... mais je n'ai pas pu m'empêcher. Lundi, profitant d'un jour de repos et du beau temps, me voilà partie avec ma petite toto chez mon éleveur préféré ! Dédé, vitupérant en coupant de futurs piquets sous le cagnard, m'annonce qu'il attend la véto pour castrer quatre pitchounets. Tiens, je n'ai jamais vu, ça, une castration... Mon côté morbide ferait-il tout à coup irruption dans ma vie ? Une castration, j'imagine ça bien sanguinolent, style je serai tellement secouée que j'en tomberai dans les pommes... mais au moins, je saurai par quoi mon petit Prince est passé !
Eh bien non, ce n'est pas massacre à la tronçonneuse, une castration debout. Tout d'abord, le cheval est tellement anesthésié qu'il ne réagit pour ainsi plus. Si ! Il ronfle !! Tiens, Sylvaner, sur la photo, je voudrais pas l'avoir dans mon lit, celui-là ! A moins de faire le remake de La grande Vadrouille en sifflant comme de Funès lorsque le gros Allemand lui défonce les tympans ! En plus, Sylvaner, son copain Saké l'a prévenu ! Il nous a bien fait perdre 30 db à chacun à peine 10 mn après y être passé ! En pleine forme le p'tit pitchoun ! Donc, monsieur petit vin d'Alsace se la joue pacifique, mais un brin contrariant. Tout en ronflant comme le sonneur qu'il sait être, monsieur croise ses postérieurs. Il nous a bien fait rire le pauvre " petit " bout ! Allez-y choper des testicules avec une position pareille ! Enfin, tout s'est passé tranquillement. Certes, il y a un peu de sang, mais pas de quoi me faire virer pâle... J'ai donc découvert une drôle de pince, la petite entaille dans la bourse, le testicule qu'on chope, on met la grosse pince minimum 3 minutes pour qu'elle " coince " les vaisseaux, puis on recoud la bourse... et pour bien castrer un pov' tit cheval, faut savoir manier la casserole bon diou !!!