ça s'arrose...
Lui, c'est Pinot Gris. Pinot Gris de Condé. Ce grand cheval gentil de 4 ans ne m'a jamais laissée indifférente. Sauf que normalement, lorsque je l'avais vu à l'essai, c'était normalement une jeune fille qui devait l'acheter. Puis, le hasard aidant, il est resté chez Dédé, mon éleveur préféré. Alors j'ai commencé à rêver gentiment de Pinot Gris. Sans trop y croire car avoir deux chevaux en pension... impossible.
Maintenant que mon petit Prince montre de réels signes de faiblesse pulmonaire, je ne veux pas lui tirer dessus. Il a bien travaillé, m'a beaucoup appris, mérite une belle retraite... avec parfois, une grande Manue sur le dos pour partir se promener. Il sera heureux, mon Pouic, le nez dans la verte herbe meusienne... je le crois.
Mais Pinot gris alors ? Pourquoi nous-a-t-elle parlé de ce cheval ? Pinot gris, je lui fais les yeux doux. Ce matin, je l'essaye là où il est au travail. A la place d'un petit rêve galopant et hennissant dans ma tête, j'en aurai deux. Un Prince, et un Pinot, un !!!