Notre première balade
Ce n'est pas le tout, mais je ne vais pas rester avec ma grande gigue enfermée dans une carrière toute ma vie !
Profitant d'un filet de ciel bleu, je décide d'aller promener la grande bestiole dehors, au pas et au trot. Pour le galop, on verra plus tard.
Je sais qu'il y est allé avec l'élève monitrice il y a peu, qu'il n'a pas aimé les flaques, mais les a passées lorsqu'une jument de la promenade les a franchies. Donc zou !
C'est beau un pouic géant qui trotte dans une monté, on sent que ça pousse, et lui, il regarde un peu partout. Les copains à gauche, ça s'est intéressant. " Eh puis t'as vu, le pote pie, il se roule ! " " Oui, mais tu ne feras pas pareil pour le moment ! " " Toi, t'es pas drôle ! " Pas drôle, non, mais pas suffisamment désagréable pour interdire à monsieur de s'en payer une bonne tranche... " Elle est bonne l'herbe, là ! " Oui, visiblement, elle est bonne. Et le chemin, là, il est bien ? Nous voilà repartis au trot, passons les flaques, même pas peur. Si, la dernière, à l'entrée de la forêt, cumule bien des désagréments. Passage de la lumière à l'ombre, profondeur, sol particulièrement glissant. Et Pinot, cette flaque, elle ne lui revient pas. A moins non plus d'ailleurs. J'arriverai tout juste à lui faire mettre un petit peu le pied dedans, mais on ne va pas se battre alors qu'il s'exécute sans broncher pour les autres. A chaque jour suffit sa peine !