Caveçon et longues rênes
Prince est blessé au garrot depuis quelques jours. Sa couverture apparemment... Je lui mets de la bétadine sur sa peau désormais sèche. Visiblement, la selle n'entre pas en contact avec la blessure, mais je préfère le monter moins souvent quand même. Les longues rênes vont faire l'affaire car le surfaix ne touche pas la partie écorchée.
Je travaille avec le caveçon. J'ai parlé brièvement des longues rênes avec Philippe Karl. Il m'a conseillé de ne pas me servir d'un filet, faute de quoi je pourrais lui faire mal à la bouche. Il a raison, si j'ai la main leste à cheval, au bout de rênes de 15 m, la force se trouve démultipliée. Le caveçon donne un air étonné à mon Pouic. Surtout les petits anneaux, là, sur le chanfrein... " et qui font rien qu'à cliqueter ! " Oui mon Prince, mais c'est mieux pour ta bouche. Exact ! Le petit cheval semble finalement apprécier l'étrange et lourd objet. Aux longues rênes, nous travaillons au pas, les épaules en dedans et les déplacements latéraux... pour changer. Il me faut remémorer à Prince que lorsque je change de place derrière lui, hop, il doit tourner. En deux fois il a repris le coup. Je le laisse donc s'égayer dans le manège en fin de séance pendant que je pars à la chasse au crottin. Mmmm, se rouler, quel bonheur !
Prince aux longues rênes... sans longues rênes !!