Cavalier seul
Que Jérôme Garcin me pardonne de prendre pour titre le joli nom de son dernier ouvrage. Un journal équestre comme j'aimerais en écrire. Deux cent soixante-dix-neuf pages dont je ne sors pas indemne. Comme à chaque opus équestre du cavalier au Masque et à la plume. Déjà, Perspectives cavalière, La Chute de cheval et Bartabas, roman m'avaient élevée au Walhalla * de ces conquérants de l'inutile que sont les cavaliers. Jérôme Garcin ne me connaît pas, mais ce livre, il l'a écrit pour moi... enfin, il doit y en avoir des cavaliers à penser de la même façon... Même si... " en moi, le cavalier empêche toujours le journaliste de se donner complètement à son métier. Il casse la belle ordonnance de ma vie professionnelle, il raille mon esprit de sérieux, il m'ouvre aussi, lorsque je suis oppressé, de somptueuses et mystérieuses perspectives cavalières. "
Merci Monsieur Garcin.
* Le Walhalla, c'est le paradis des dieux germaniques... où galopent... les Walkyries.
Quand la littérature accepte de se mettre au galop, le résultat n'est jamais trop beau !