Je suis un grand garçon, je marche tout seul !
Ouh le beau choual que voilà ! Il avance et tend ses rênes ! Oui mais quand je lui demande une cession à la jambe, il se tortille comme un ver... j'aurais dû l'appeler tortellini celui-là ! En tout cas, au galop, monsieur me fait connaître, ne serait-ce qu'une dizaine de secondes, ce que je qualifierais d'état de grâce, un délicieux instant où tout à coup, gros Pouic se tient tout seul et cède moëlleusement dans la mâchoire. Ça change de " tu vas fermer les yeux, tu sens que je suis lourd, lourd, lourd, et que j'accélère, j'accélère... " Non ! Là, Prince va tranquillement, ne pèse pas sur ma main, un instant, rien qu'un seul. Puis il recommence... je dois faire quelque-chose de travers, un jour, je comprendrai !
Mais non, je sais sourire aussi, mais le stress du retardateur, z'imaginez même pas !