... pour en ch... ?

Une journée chez Big Boss et Coach Coin Coin, chapitre II.

Parce qu'il y a des choses qui vous tombent dessus comme le destin sur la tête ! Pompompompom !

Question : que fait-on quand on a fini de monter à cheval, qu'on s'est bien occupé de sa monture, qu'on l'a brossée, douchée, qu'on lui a nettoyé les pieds... " Ben on s'casse ma fille ! "

Loupé ! Avec Manue, les chevaux, de bons cavaliers... la copine Charline et ses pêches de vigne... le calcul est vite fait ! On tape la discute ! Alors ont regarde Caracas en train de se faire toiletter par Christine, on pose des questions. Les pieds, la tête, alouette ! Et... lorsque Christine prend la direction du manège pour aller monter, ben on la suit pour regarder ! Eh oh, c'est pas tous les jours qu'on a un cheval et une cavalière de Saint-Georges sous les yeux, alors quand on a, on déguste, on fait son gourmet (sa gourmette ? Non, même pas ? Même si je suis une fille ?)

Donc nous voilà dans le manège. Caracas est grand (1,75 m je crois), mais ne fait pas mastoc comme les chevaux de dressage. Sa cavalière en fait ce qu'elle veut. Et moi, je bave avec les yeux ! Sisi ! Puis, n'y résistant plus, je pose la question qui me gratouille et qui me chatouille ! Les cessions à la jambe, les appuyers, tout ça quoi... Eh oui, en regardant les Jeux équestres mondiaux, je me suis aperçu que ma définition des appuyers (déplacements latéraux particuliers) n'était pas exacte à 100%. Alors je demande à Charline. Qui du coup, demande à Christine. " Ah ben je vais te le montrer en direct, ce sera encore plus simple ! " Et cric crac, dans ma baraque, voilà Christine et Caracas partis dans une série de cession, appuyer vers la gauche, épaule en dedans, appuyer vers la droite... Chic, je commence à comprendre à quoi doit ressembler le mouvement. C'est tout bête, mais c'est le b.a. ba ! " Donc là, je déplace d'abord les épaules vers la gauche et ENSUITE je pousse les hanches dans la même direction, c'est un appuyer. Là, mon cheval est droit et va de travers, c'est une cession... "
C'est chic d'avoir des gens gentils qui acceptent votre manque de connaissances et votre envie de savoir ! Christine continue de me parler et arrête alors Caracas. " D'ailleurs, à toi de sentir maintenant ! "
Mais, c'est à moi qu'elle parle ? Charline me fait signe que oui. Et voilà Christine descendue, me tendant Caracas. A moi le Saint-Georges ! (non je déconne !)
Toute timide je suis sur ce grand blond. Son pas est actif, très différent de celui d'Ecly. Pas besoin de mettre de main, il s'arrondit instantannément... Je dois avoir une tête d'imbécile heureuse là-haut ! Et nous commençons quelques appuyers. Vers la gauche, ça passe pratiquement tout seul ! Mais à droite, voilà que ça coince ! " Tiens, c'est rigolo, on dirait que tu n'arrives pas à mettre ton poids vers la droite ! " Eh oui, je me suis souvent dit que pour les déplacements latéraux vers la droite, c'est moi qui coinçait, mais là, c'est évident ! D'autant plus qu'un peu plus tôt, Big Boss m'avait fait une remarque du même tonneau : " à ton avis, ton poids du corps, il est de quel côté ? " " Ben, à droite. " " Non, tu penches à droite, mais tout ton poids est sur la fesse gauche ! " Voilà donc un soucis de mon auguste postérieur qu'il va falloir que je règle. Ostéo ou rock n'roll, la reste la question !

Christine décide donc de ne me faire travailler le mouvement que vers la droite. Face au miroir. J'en aurais presque la larme à l'oeil de voir les beaux croisements de Caracas avec moi sur son dos... A défaut, ma bouche se fend d'un sourire de là à là... où là signifie... oreille ! Et je répète, et je repète... jusqu'à ce que cela passe un peu mieux. Puis je finis tout de même par rendre son cheval à Christine ! C'est tellement beau, le trot rassemblé, les changements de pieds, les appuyers au trot... au galop...

Des journées comme celle-ci, j'en veux 365 par an ! J'en souhaite 365 par an à mes amis (ceux qui montent à cheval...) Et Pouic, astique ton dos, ça va pulser !

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Caracas, jamais je ne pensais
que poserais un jour mes fesses sur si beau cheval !