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Balzanes trois, cheval de roi !
Balzanes trois, cheval de roi !
  • Cheval mon cher souci ! Le blog de la cavalière qui avait très peur de faire du saut d'obstacle et qui finit par y prendre goût ! On saute, on dresse, on fait les andouilles dans la nature. Avec mon petit Prince alias le Pouic et Pinogris alias gros Noup',
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Balzanes trois, cheval de roi !
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2 mars 2007

Sans les mains !

... et sur un joli gris !

Désormais, je me la pète VEUGRA ! Pourquoi ? Parce que j'ai fait un cours particulier avec Nicolas. Bon, jusqu'ici, rien d'inhabituel pour une grande quiche de 35 ans me direz-vous. Eh bien non, rien ! Enfin, si ! D'abord, pour la première fois de ma vie (c'est bien le cheval, j'ai plein de premières fois, c'est peut-être pour ça qu'on aime l'équitation) j'ai monté un joli grisou. J't'adore, qu'il s'appelle ! Et... dans le genre, il ne porte pas trop mal son nom.

Donc nous voilà partis dans le manège pour une séance de " folie ". J'ignore totalement ce que nous allons faire, allant jusqu'à m'engouffrer profondément les terminaisons digitales dans mon appendice nasal ! (Tout ça pour pas dire que je me suis fourré les doigts dans le nez !... d'autant plus que c'est dans les noeils qu'on se les mets... laissez, laissez " l'artiste " délirer !) Eh oui, je m'attendais à faire DSC07807de la mise en selle. J'avais eu une petit discussion le jour d'avant avec Nicolas, j'y croyais, ah... j'y croyais ! Mais bon, ne connaissant pas le programme, je pose ma selle tout terrain sur le dos de pom pom cheval, et nous voilà au pas dans le manège. Puis au trot, puis au galop, nous virevoltons, parfois de la plus comiques des façons... Et là... " Tiens, Nicolas me remet une ligne ! Bon, ben pourquoi pas après tout, c'est en forgeant... " Pouf galop, un droit, une foulée, une deuxième barre. Puis la même avec une barre supplémentaire à une foulée derrière le deuxième obstacle. Sympa, et le cheval est très agréable. Nicolas monte gentiment les cotes, mais pas de quoi casser trois pattes à un carrosse non plus... euh, à un canard il paraît ! Pour le moment, le jeu étant d'être " sympa " avec mes mains. Ben oui quoi, on ne les raidit pas siouplaît, on a les bras souple, allez Günthar, bouge ton corrrrrrrrrps... mais je m'emporte !

Il est vraiment sympa ce petit cheval, et confortable sur les barres, bien plus que sur le plat où ses allures me " désarçonnent " un peu. On a vite fait de comparer avec son Pouic, hein ! Mais comparaison n'est pas raison et ladite raison n'a rien à faire à cheval. Enfin si, mais pas là, non ! " Et maintenant, tu fais un noeud à tes rênes ! " Quelque-chose me dit que l'expression de mon visage a dû changer du tout au tout. Nicolas ajoute : " ben oui, ça fait un certain temps qu'on en parle, au boulot ! " C'était donc ça, le monstre. Déjà qu'hier, il m'a fait passer des sauts de puce, et maintenant, il veut que j'y aille sans les mains. Et en plus, il ne baisse même pas les cotes ! Amen, je vous le dis, en équitation, c'est rien que des psychopathes !!

Je vais donc un noeud, je gloupse, et on y va. " Tu tiens gentiment tes rênes pour le premier, tu lâches dès que tu l'as sauté ! " Ah ok, moi dont la grande peur sur ce genre d'exercice est que le cheval tourne brusquement à gauche, je suis un peu rassurée. Galop. Un saut, je lâche, mais je triche en collant mes mains sur la moumoute de mon amortisseur. Mais ça passe. Boudiou qu'il est agréable sur les barres, ce gros chat gris ! On refait, j'arrive mieux à lâcher prise, mais... " ah, ah, t'as du mal à laisser tomber les mains ! ", rit franchement Nicolas au milieu du manège. " Cette fois-ci, tu lâches les mains en A ! " Et le cheval, animal merveilleux s'il en est, m'emmène sur les barres, j'arrive même à avoir les mains au-dessus de l'encolure. Mais apparemment, ce n'es pas encore tout à fait satisfaisant. " Essaye de baisser les mains, ne les mets pas si haute ! " C'est reparti. Wouf, j'adoooooooooore ! " Et maintenant, tes mains, tu les poses sur tes cuisses et tu le laisses faire ! " Et J't'adore fait, et je saute, et je crois que je l'accompagne. Aux anges je suis ! Sacrée cavalerie !!


Et maintenant, je sais vraiment pourquoi je déteste ma bombe. Non seulement elle n'est pas confortable, mais en plus, elle me donne un air stupide !

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