C'est dur une ligne droite !
Hier, stage de dressage avec Sébastien. Aïe, aïe, aïe, ça va pas rigoler. Mais, ouf, comme nous avons pour la plupart de jeunes chevaux, Bill, alias Sébastien ne nous demande pas de faire la première heure sans étriers.
Au menu, un truc trooooooooop simple. Faire une ligne droite et des transitions descendantes avec un cheval... droit !
Si cela devait me rassurer, je ne suis pas la seule. A quoi ? A avoir un cheval dont la rectitude ne saute pas aux yeux. Mais ne vous y trompez pas, je n'accuse pas mon dada : " La non-rectitude du cheval, c'est toujours de la faute du cavalier ", nous scande Bill.
J'ai donc du boulot :
1° : arriver à rester concentrée (le noeud de tous mes problèmes, mais comment ai-je fait pour faire des études, moi ??)
2° : rester d'aplomb à cheval ;
3° : rester toujours bien redressée, ne pas laisser mes épaules partir, m'asseoir.
Aïe, ça fait mal, mais je commence peu à peu à comprendre ce que c'est vraiment qu'être " assise " à cheval. Etre grande, les épaules ouvertes, le bassin qui fonctionne... ça en fait du travail ! Et en plus... après grand gris, qui à la fin de la séance était drôlement mieux qu'au début, j'ai monté mon copain J't'adore ! Un petit grigris tout gentil. En bride. Ouille, j'ai un peu peur de ma main, mais apparemment, tout se passe bien... Mis à part que je fatigue vite. L'exercice que nous demande Bill, je le fais à peu près correctement le premier coup, les deuxièmes et troisièmes fois étant bien moins efficaces. Mais bon, j'ai réussi à faire des épaules en avant sans tordre J'T'adore, en le laissant avancer. C'est déjà ça, non ?