Nous revoilà !

Avant tout et avec un peu de retard, bonne année les gens ! Bon, je ne m'étendrai pas sur la santé... euh... mon poignet se remet tout doucement.

Je suis donc allée voir mon grand aujourd'hui. Autant vous dire qu'après six semaines d'oisiveté " domiciliaire ", il a fallu que je me mette délicatement un coup de pied dans une partie de mon individu... rendue particulièrement charnue par une non utilisation régulière ! Eh oui, j'avais la trouille !

Déjà, il souffle un vent à vous décorner un Pinot et une Manue à la fois. Et... monsieur Pinot bouge au montoir, et ça, je déteste. Une claque sur le cul et il n'y paraît plus. Ouf !

Me voici sur le "  monstre ". Ouh lààààààà, mais c'est qu'il est très vivant mon Casimir gris ! Il avance comme un dingue, sursaute à chaque coup de vent, relève sa tête pour regarder au loin. Un mouvement le rend encore plus beau qu'il n'est, mais qui n'est pas pour me rassurer. Je sens que ça bouillonne là-dessous, et je n'ai pas monté depuis 6 semaines. Et j'ai un peu peur pour mon poignet.

Du coup, suivant les bons conseils de ma copine Nadège dont je vous conterai la venue dans quelques messages, maintenant que je suis autorisée à taper de longs textes..., j'occupe la bête ! On va lui fait bouger les épaules, tiens. Avec une Manue raide comme un piquet, pas facile pour bébé cheval de se décontracter. Mais au fur et à mesure, les deux comparses laissent tomber progressivement la pression. Alors Pinot, t'aime mieux passer l'épaule de gauche à droite que de droite à gauche, hein ? Essayons le même jeu avec les hanches. Arg, je dois vraiment avoir un problème de précision avec mes cannes ! Pinot ne pige rien et puis, il aime pô comme exo, il veut aller voir son copain le cheval longé à l'autre bout du manège. Zou, au hasard d'un coup de cul de son collègue, voilà mon Pinot jouant les filles de l'air avec une grande quiche toute tourneboulée sur son dos. " Non Pinooooooot, pas aujourd'hui, ma maaaaaaain ! "

Un demi tour de manège plus tard, Manue constate qu'elle n'a pas perdu de sa rapidité légendaire. Me demande si on ne m'aurait pas collé des gènes de limaçon dans mon code génétique... Enfin, Pinot arrêté, la grande convoque de nouveau les hanches de monsieur.

Moi : " Là la jambe ? "

Pinot : " Hein, qu'est-ce tu me veux ? "

Moi : " Ah, là c'est mieux hein ? "

Pinot : " Mais euh, elle me chatouille l'autre ! "

Et il pousse un tout petit peu son postérieur en essayant tout de même d'avancer. La grande quiche recommence. Pinot finit par faire demi tour sur les épaules. Oh, pas du grand art, mais monsieur postérieur droit passe bien. Le gauche maintenant ! A, Pinot pas content. Le voilà raide comme un piquet ! Sa bouche, grâce à ma douce main Tonygencil, C'EST DU BETON !! Bon, on va refaire les épaules alors, ça le décontracte le gros ! On reprend ensuite l'exo. J'ai l'impression que Pinot fait mieux, des deux côtés. Je vais le laisser tranquille là-dessus, mais pas avant d'avoir testé la chose à pied. Oui, c'est mieux. Je n'ai qu'à poser le pommeau de ma cravache sur le ventre de monsieur pour que le postérieur se déplace.

Allez mon grand, tu l'as bien mérité ton pain. " Oui ", me dit Pinot en posant sa tête sur mon épaule.

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Comments

[mischipou]

Ca fait plaisir de retrouver en forme ;)